Tombe des Résistants Fusillés

La Municipalité saint-rémoise a décidé le 26 juillet 1944 d’inhumer dans le cimetière communal les quatre personnes assassinées en forêt domaniale.

A l’heure de leurs obsèques à Saint-Rémy-En-Rollat, leur identité n’était pas connue. Après enquêtes conjointes de la Gendarmerie et de la Police Nationales, les quatre cadavres furent identifiés : Roger KESPY, Jean-Louis CLAVEL, Claude WEINBACH et Frédéric MARCUS.
lire l’article plus détaillé en cliquant sur le lien suivant :http://www.saintremyenrollat.com/spip.php?article556

Roger KESPY fut ré-inhumé dans un secteur dédié aux Résistants Morts pour la France, le long du mur Est, juste au sud du monument du Souvenir Français et des carrés militaires du cimetière de Vichy, aux côtés du Commissaire Marc JUGE, de René CHABRIER, d’Henri MOREAU. Jean-Louis CLAVEL a été quant à lui ré inhumé dans le cimetière de Saint-Flour (15).

obsèques de R KESPY à Vichy (archives C. DESSAUSE)

ancienne plaque de la tombe des Fusillés

dévoilement de la nouvelle plaque de la tombe des Fusillés par Monsieur Grégory WEINBACH, petit-fils de Claude WEINBACH, Monsieur Alain DUMONT, Maire et Monsieur Jean-Louis PERICHON, Président du Comité du Souvenir Français de Saint-Germain-Des-Fossés et sa région

à noter que l’inscription gravée sur la plaque est la première phrase du poème de Victor HUGO, l’Hymne, tiré des Chants du Crépuscule (1835).

Ceux qui pieusement sont morts pour la patrie
Ont droit qu’à leur cercueil la foule vienne et prie.
Entre les plus beaux noms leur nom est le plus beau.
Toute gloire près d’eux passe et tombe éphémère ;
Et, comme ferait une mère,
La voix d’un peuple entier les berce en leur tombeau !

Gloire à notre France éternelle !
Gloire à ceux qui sont morts pour elle !
Aux martyrs ! aux vaillants ! aux forts !
À ceux qu’enflamme leur exemple,
Qui veulent place dans le temple,
Et qui mourront comme ils sont morts !

C’est pour ces morts, dont l’ombre est ici bienvenue,
Que le haut Panthéon élève dans la nue,
Au-dessus de Paris, la ville aux mille tours,
La reine de nos Tyrs et de nos Babylones,
Cette couronne de colonnes
Que le soleil levant redore tous les jours !

Gloire à notre France éternelle !
Gloire à ceux qui sont morts pour elle !
Aux martyrs ! aux vaillants ! aux forts !
À ceux qu’enflamme leur exemple,
Qui veulent place dans le temple,
Et qui mourront comme ils sont morts !

Ainsi, quand de tels morts sont couchés dans la tombe,
En vain l’oubli, nuit sombre où va tout ce qui tombe,
Passe sur leur sépulcre où nous nous inclinons ;
Chaque jour, pour eux seuls se levant plus fidèle,
La gloire, aube toujours nouvelle,
Fait luire leur mémoire et redore leurs noms !

Gloire à notre France éternelle !
Gloire à ceux qui sont morts pour elle !
Aux martyrs ! aux vaillants ! aux forts !
A ceux qu’enflamme leur exemple,
Qui veulent place dans le temple,
Et qui mourront comme ils sont morts !