Saint Remy en Rollat

Monument aux Morts de Saint-Rémy-En-Rollat

mercredi 21 août 2019 par Mairie

en construction

(les informations sont susceptibles de changer au fil des recoupements des différentes sources interrogées)


illustration de l’invitation à la cérémonie commémorative restreinte du 11 novembre 2020

Historique

le 20 décembre 1919, sous l’impulsion de M. Etienne PINET, Maire de St-Rémy, le Conseil Municipal décidait à l’unanimité, d’élever un Monument en mémoire des Saint-rémois Morts pour la France.

le 15 février 1920, le Conseil Municipal désignait M. CARRIER, architecte à Vichy, comme maître d’oeuvre pour ériger ce monument dans l’encoignure du jardin de l’instituteur, près de la mairie, à l’embranchement de la route de St-Didier et Marcenat. M. CARRIER a chiffré le projet à 8 000 Francs.


La souscription publique a réuni 3 300 Francs, le Conseil Municipal compléta la somme avec l’attribution d’une somme de 4 700 Francs.

Le 11 Mars 1921, le nouveau Conseil Municipal autorisait son Maire, M. Pierre GUILLOMY, à traiter de gré à gré avec la maison "COMOLI Frères" du Mayet de Montagne. L’assemblée délibérante décidait également de consacrer 300 Francs à l’organisation de la cérémonie d’inauguration du Monument ( achat de drapeaux, d’illuminations, réception des officiels).

La Municipalité avait obtenu de l’Etat la cession de 4 obus de 280mm pour agrémenter le nouveau Monument aux Morts.



(obus de 280mm placés autour du site du Monument aux Morts de la commune de Triaucourt en Argonne)
cliquer sur la photo pour découvrir le site

Pour une raison encore indéterminée, ces munitions désactivées n’ont pas été utilisées, à en juger par les cartes postales éditées après l’inauguration du nouveau Monument aux Morts.

40 ans plus tard, M. André MONDIERE, Maire, présentait le 2 septembre 1969 à ses conseillers municipaux, le projet de M. PACAUD, ingénieur des TPE à Vichy, relatif à l’agrandissement du carrefour de l’Eglise et au transfert du Monument aux Morts sur la place de l’Eglise.

le 16 juin 1970, le Conseil Municipal décidait d’agrandir la place de l’Eglise pour y implanter le monument. Sitôt les résultats de l’enquête publique connus, le projet a été entériné par délibération en date du 12 juillet 1970.

Ce n’est que dans le courant du mois de juillet 1971, que M. MEYRONNEINC, Maire et son équipe municipale, finalisèrent ce projet, en faisant réaliser les travaux de la Place de l’Eglise et le déplacement du Monument aux Morts.

En 2018, M. Alain DUMONT, Maire et son Conseil Municipal ont décidé de rénover les dorures les plus abîmées du Monument aux Morts dédiées aux Saint-rémois, Morts pour la France au cours de la Première Guerre Mondiale (1914-1918), de la Seconde Guerre Mondiale (1939-1945) et de la Guerre d’Indochine (1946-1954). Le travail a été accompli par l’équipe de Sébastien BOUSSEL, (Pompes Funèbres BOUSSEL).

En 2019, dans le cadre de la cérémonie de remise de décorations à titre posthume à M. le Sous-lieutenant Frédéric MARCUS, ancien légionnaire de la 13ème DBLE et agent P2 du réseau Goélette, assassiné avec Roger KESPY, Claude WEINBACH et Jean-Louis CLAVEL, par un groupe de policiers allemands le 25 juillet 1944 à Saint-Rémy, la Municipalité décidait de confier à la marbrerie Joseph de Vichy, la tâche d’apposer une nouvelle plaque de marbre sur le Monument aux Morts, ajoutant ainsi le nom de ces quatre Résistants à la longue liste des Morts pour la France de la commune.

Les travaux entrepris en 2018 et 2019 ont été subventionnés par le Comité du Souvenir Français de Saint-Germain-des-Fossés et le Ministère des Armées via l’Office National des Anciens Combattants et Victimes de Guerre de l’Allier


plan du futur monument

monument situé dans l’encoignure du jardin de l’instituteur près de la mairie (cartes postales issues de la collection de Mme Hélène PINFORT ancienne adjointe au Maire)


monument implanté sur la place de l’Eglise avant travaux du CCAB (Contrat Communal d’Aménagement du Bourg)

monument après travaux du CCAB et réfection des dorures


nouvelle plaque gravée aux noms des quatre Résistants Morts pour la France le 25 juillet 1944 (Commandant Roger KESPY, Lieutenant Claude WEINBACH, Sous-lieutenant Jean-Louis CLAVEL et Sous-lieutenant Frédéric MARCUS)

Morts pour la France

la mention de Mort pour la France est accordée sous certaines conditions juridiques.Elle est attribuée lorsqu’un décès est imputable à un fait de guerre, survenu pendant le conflit ou ultérieurement. L’attribution de la mention « mort pour la France » est une opération relative à l’état civil, qui fait l’objet des articles L. 511-1 à L. 511-51 du Code des pensions militaires d’invalidité et des victimes de guerre.

Cette mention est une récompense morale visant à honorer le sacrifice des combattants morts au Champ d’Honneur, en service commandé et des victimes civiles de la guerre. Elle est instituée pendant la Première Guerre mondiale par la loi française du 2 juillet 1915 et modifiée par la loi du 28 février 1922.

Première Guerre Mondiale
cliquer sur les noms en bleu pour accéder à la fiche du site Mémoire des Hommes

1-Jean ARBILLARD
21 ans soldat de 2ème classe 120ème Régiment d’Infanterie
Mort pour la France le 17-09-1916 (à Berny-en-Santerre, Somme, France)
Le village se trouve en première ligne pendant la bataille de la Somme de 1916. Le 17 septembre 1916, Berny-en-Santerre fut repris par la Xe armée française qui fit 1 400 prisonniers allemands. En 2016, le village a commémoré cette bataille en nomment sa place « place du 17-Septembre-1916 ».
2-Jean-Baptiste ARBILLARD
20 ans soldat de 2ème classe 147ème Régiment d’Infanterie, Croix de guerre avec étoile de bronze
Mort pour la France le 01-08-1918 (à Champvoisy - Bois Meunière, Marne, France)
Du 29 au 31 juillet, pendant leur retraite, les allemands offrent ici une ultime résistance aux 32ème, 120ème, 147ème RI, 9ème et 18ème BCP.
3-Théodore ARTICLE
21 ans soldat de 2ème classe 105ème Régiment d’Infanterie (régiment auvergnat caserné à Riom)
Mort pour la France le 29-07-1918 (à Plessier-Huleu, Aisne, France) combats du Grand-Rosoy (seconde Bataille de la Marne) déclenchée à 5h30, pertes sensibles, nombreuses mitrailleuses 3 canons de 77 pris à l’ennemi 255 prisonniers
4-Louis BARDET
41 ans soldat de 2ème classe 297ème Régiment d’Infanterie
Mort pour la France le 06-10-1915 (à Aubérive - Epine de Vedegrance, Meuse, France) Maintien de l’ordre d’attaque du Général LACOTTE pour le 297ème RI en 4 vagues, 2 vagues fauchées, bombardement allemand intensif avec utilisation de gaz asphixiants.Le 121ème RI vient relever les débris du 297ème RI dans la nuit du 6 au 7 sous un feu intense. 241 morts et disparus, 309 blessés pour le 297ème RI dans cette opération.
5-Auguste BELAIR
20 ans caporal 152ème Régiment d’Infanterie , Blessé le 24/09/1914 au Spitzenberg 8 officiers, 600 soldats tués le 24/09/14 sur les hauteurs du Spitzenberg dénommé "colline sanglante" dans l’historique du 15-2- une étoile d’or décernée au régiment par le Général commandant l’armée des Vosges. Citation, Mort pour la France le 26-09-1914 (à Saint-Dié, Vosges, France), un seul MPLF de ce nom sur la base mémoire des hommes, tutrice domiciliée à St-Rémy
6-Louis BERNARD
21 ans chasseur de 2ème classe 11ème Bataillon de Chasseurs Alpins
Mort pour la France le 22-08-1914 (à la Crête des Genêts, Vosges, France) Entre l’aube et la tombée de la nuit du 22 août 1914, pas moins de 27 000 soldats français sont tués sur tous les fronts, soit deux fois plus que du côté allemand. C’est le jour le plus sanglant de l’histoire de l’armée française, toutes guerres confondues, près de 1533 pertes pour le 11ème BCA, soit le tiers de l’effectif des unités d’attaque mis hors de combat. (4 citations à l’ordre de l’Armée et la fourragère jaune de la Médaille militaire) qui avait pour objectif une crête boisée au-delà d’un terrain découvert assez vaste et coupé seulement de genêts rabougris. Le village de STAMPOUMONT et cette crête des Genêts, sont enlevés par les 3ème et 6ème Compagnies.
7-Albert BEYLOT
21 ans adjudant 3ème Bataillon du 1er Régiment de Marche de Tirailleurs Marocains, Mort pour la France le 23-06-1915 (à l’hôpital civil et militaire de Béthune, Pas-de-Calais, France), Médaille Militaire, Croix de Guerre. Blessure le 24 novembre 1914, dans le secteur de MISSY. Il est alors sergent à la 9ème compagnie du 3ème Bataillon.
8-Paul Léopold BEYLOT
26 ans soldat de 2ème classe 95ème Régiment d’Infanterie
Mort pour la France le 07-05-1917 (à Saint-Rémy-En-Rollat, Allier, France, rapatrié de Suisse)
Dans les opérations offensives du 17 au 24 avril 1917, le 95ème RI chargé de mener une attaque difficile sur un point essentiel, a atteint le premier objectif désigné. Violemment contre-attaqué de trois côtés et débordé par .suite de circonstances locales, s’y est maintenu sept jours jusqu’à la relève, malgré des contre-attaques de troupes fraîches et un épuisement physique complet. A conservé,malgré des pertes très graves, un haut moral. En mai et juin, le 95ème RI exécute plusieurs coups de main, sur Blanzée, Souppleville (raid de 1500 mètres dans les lignes allemandes) et la Demi-Lune. Il fait des prisonniers.
9-Pierre BILLARD
40 ans soldat de 2ème classe 98ème Régiment d’Infanterie Territoriale
Mort pour la France le 03-07-1916 (à la carrière de Marceau, Verdun, Meuse, France)
Le Général de Corps d’Armée Paul TOULORGE signale le dévouement et l’activité dont les compagnies du 98ème RI ont fait preuve dans l’accomplissement de leur tâche journalière, tâche pénible et souvent dangereuse. Sans une défaillance, sans une hésitation, officiers et hommes de troupe ont, chaque nuit, sous des bombardements quelquefois violents et au prix de pertes sensibles, porté vers l’avant vivres et munitions et ramené les blessés. Le 98ème RI a ainsi participé, d’une manière efficace, à la défense de la place de Verdun.
10- Claudius BONNAIRE
25 ans soldat de 2ème classe 11ème Bataillon de Chasseurs Alpins
Mort pour la France le 20-08-1918 (à Roye, Vosges, France)
Médaille militaire - Croix de guerre avec 2 étoiles de bronze et 1 d’argent - Insigne de guerre italienne - Citation à l’ordre du bataillon le 31/07/1918 : " Mitrailleur d’un courage et d’un sang froid à toute épreuve, marchant constamment avec les premières vagues d’assaut, s’est fait remarquer par son énergie et le mépris le plus absolu du danger" - Citation à l’ordre du bataillon le 20/11/1915 : "Blessé le 22 août 1914 et le 22 juillet 1915. Cote 654." - Citation à l’ordre de la Division le 04/09/1918 : "Tireur d’élite d’une grande bravoure et d’un sang froid remarquable. Tué le 20 août 1918 sur sa pièce qu’il servait avec calme et habileté sous un violent bombardement après avoir réussi à faire taire par son feu des mitrailleuses ennemies qu’il combattait."
11-Antoine BOURZAY
34 ans soldat de 2ème classe 298ème Régiment d’Infanterie
Mort pour la France le 20-09-1914 (à Vingré, Aisne, France) au cours des combats inhérents à la défense du village de Vingré, plusieurs compagnies du 298ème RI (18, 19 et 20èmes) se sont repliées à Vingré, après une violente fusillade précédée d’une forte cannonade et un assaut de l’infanterie prussienne. Le 298ème régiment d’infanterie entouré de toutes parts dans Vingré par des forces très supérieures organise immédiatement la défense. Vainement l’ennemi tente à plusieurs reprises de s’emparer du village. Pendant toute la journée, le régiment lutte héroïquement et à 18 heures il est dégagé par un bataillon du 42e régiment d’infanterie. Pendant cette glorieuse journée nombreux furent les actes de bravoure. Pertes de la journée 3 officiers morts, 4 officiers blessés, 2 officiers disparus, 600 hommes tués, blessés ou disparus.

Il est à noter que le père de l’archéologie française Joseph DECHELETTE servait au 298ème RI avec le grade de capitaine, il a écrit en 1904 Les vases céramiques ornés de la Gaule romaine. (Paris, éditions Picard) où il fait mention de la fabrication des vases à pâte blanche de St-Rémy-En-Rollat où apparaissent quelques rares éléments d’origine celtique, il est tué deux mois après le début des hostilités, le 3 octobre 1914. Son corps repose à présent dans la nécropole nationale du Bois-Roger à Ambleny (02) et son nom est inscrit au Panthéon, parmi les 560 écrivains morts pour la France pendant la Grande Guerre.

12-Léger CHABARD
27 ans chasseur de 1ère classe 5ème Bataillon de Chasseurs à Pieds
Mort pour la France le 01-09-1918 (au Camp de prisonniers de guerre de Wittenberg, Allemagne), Médaille Militaire, Croix de Guerre
13-Jean CHANAT
25 ans soldat de 2ème classe 5ème Régiment d’Infanterie Coloniale
Mort pour la France le 23-08-1914 (à MONTIGNY, Meurthe-et-Moselle, France)
Le 23 Août 1914, le régiment reçoit l’ordre de se porter sur BACCARAT. A 9h00, une colonne allemande est aperçue débouchant sur le flanc droit. Le régiment reçoit l’ordre d’attaquer cette colonne ennemie, le Bataillon DURAND à droite et le Bataillon DEMARQUE à gauche, le 3ème Bataillon en réserve au sud de MONTIGNY. L’attaque est engagée par le 1er Bataillon, puis par le second Bataillon. Elle est accueillie par un feu nourri d’infanterie et une modeste canonnade de l’artillerie de campagne. A une demande de renforts et de canons, le Général commandant la Brigade prescrit de ne pas s’engager à fond. Sous un feu des plus meurtriers et après des pertes sensibles, le régiment se replie par échelons sur … (nom illisible) où il continue à défendre ses positions. Devant des forces très supérieures, l’artillerie française ne soutenant plus le 5ème Régiment d’Infanterie Coloniale, l’ordre est donné de se replier sur BACCARAT, où le régiment arrive à 20h00. Pertes : 6 officiers blessés
(1 capitaine, 4 lieutenants et 1 sous-lieutenant), 200 hommes environ tués ou blessés, 70 disparus.
14-Robert CHARNAY
21 ans caporal 30ème Régiment d’Infanterie
Mort pour la France le 25-04-1918 (au Mont Kemmel-près-d’Ypres, Belgique)
les très violents combats du 25 Avril ont débuté à 2h00 du matin par un formidable barrage d’artillerie ennemie avec utilisation d’obus à gaz, à 6h00, l’infanterie allemande a commencé son infiltration dans les lignes françaises, toutes les tentatives ennemies furent vaines, "les 60 soldats du 30ème RI fixent définitivement le"boche" et forment l’ossature de la nouvelle ligne". Pertes : officiers 3 tués, 8 blessés, 32 disparus. Troupe : 15 tués, 47 blessés, 1626 disparus.
15-Paul CHARNET
28 ans caporal 53ème Bataillon de Chasseurs Alpins
Mort pour la France le 24-01-1915 (à Montereau, Seine-et-Marne, France)
Alsace : Le 53ème BCA à la 66ème Division. (Général SERRET), 1ère Brigade de Chasseurs, Lieutenant-colonel TABOUIS. Alsace : (du 9 janvier 1915 au 14 mars 1916) : Le Bataillon arrive en Alsace le 9 janvier et cantonne dans la vallée de la THUR ; là il retrouve les autres Bataillons de Chasseurs avec lesquels il restera désormais : une Division bleue, la 66ème, se forme sous les ordres du Général SERRET dont le souvenir restera dans toutes les mémoires ; le 53ème en fait partie et pendant plus d’un an va lutter avec elle pour reprendre à l’ennemi le pays si cher à tout cœur de Français. Harttmannsweillerkopf : (du 19 janvier 1915 au 10 avril 1915) : Alerte en hâte le 18 janvier, le 53ème monte à l’HARTMANNSWEILLERKOPF pour dégager une Compagnie de Chasseurs prisonnière. Pendant 8 jours, le Bataillon, sous les ordres du Capitaine TOURNADE livre des assauts furieux contre les retranchements ennemis. Mais le Boche n’est pas le seul ennemi ; La neige est abondante et fait elle aussi de nombreuses victimes ; Les actes d’héroïsme sont légion et le Bataillon écrit là une des plus belles pages de son livre de gloire.
16-Louis CHATENET
33 ans soldat de 2ème classe 146ème Régiment d’Infanterie
Mort pour la France le 16-04-1917 (à Vendresse Beaulne, Aisne, France)
17-Antonin CHOLIN
25 ans caporal 133ème Régiment d’Infanterie, Croix de guerre avec 3 étoiles de bronze, Mort pour la France le 10-09-1917 (à Verdun, Meuse, France), Médaille Militaire, Croix de Guerre
18-Etienne COGNET
20 ans soldat de 2ème classe 10ème Régiment d’Infanterie
Mort pour la France le 05-08-1916 (à Fleury-devant-Douaumont, Meuse, France)
19-Jean-Baptiste CROCHET
24 ans caporal 16ème Régiment d’Infanterie, Médaille militaire - Croix de guerre avec étoile de bronze, Mort pour la France le 03-08-1915 (à Saint-Rémy-En-Rollat, Allier, France)
20-Jean DIDIER
41 ans soldat de 2ème classe 98ème Régiment d’Infanterie Territoriale
décédé le 16-06-1915 (à Yzeure, Allier, France)
21-Antoine DADET
20 ans soldat de 2ème classe 359ème Régiment d’Infanterie
Mort pour la France le 09-07-1917 (à Brenelle, Aisne, France), Médaille Militaire, Croix de Guerre
22-Louis François DUPUIS
32 ans soldat de 2ème classe 38ème Régiment d’Infanterie
Mort pour la France le 27-08-1914 (au Bois de la Pucelle - Doncières - Anglemont, Vosges, France)
23-Blaise EMERY
20 ans chasseur de 2ème classe 28ème Bataillon de Chasseurs Alpins
Mort pour la France le 23-07-1915 (à Metzeral côte 684, Haut-Rhin, France)
24-Pierre FABRE
30 ans 2ème canonnier servant 1er Régiment d’Artillerie Coloniale
Mort pour la France le 01-09-1914 (à Châlons En Champagne, Marne, France)
25-Gabriel Gilbert FARON
27 ans soldat de 2ème classe Groupe de Brancardiers n°15
Mort pour la France le 20-09-1915 (à Suippes, Marne, France)
26-François FLEURY
21 ans chasseur de 2ème classe 11ème Bataillon de Chasseurs Alpins
Mort pour la France le 07-03-1915 (à Soultzeren, Haut-Rhin, France)
27-Georges FLEURY
19 ans soldat de 2ème classe 106ème Régiment d’Infanterie
Mort pour la France le 24-11-1916 (à Bouchavesnes Bergen, Somme, France),Médaille Militaire, Croix de Guerre

28-Antoine FORET
25 ans soldat de 2ème classe 85ème Régiment d’Infanterie
Mort pour la France le 01-11-1918 (à Frankenthal, Allemagne)
29-Claude FORET
34 ans soldat de 2ème classe 16ème Régiment d’Infanterie, Médaille militaire - Croix de guerre avec étoile de bronze, Mort pour la France le 16-09-1914 (à Dreslincourt, Oise, France)
30-Antoine GOULEFER
36 ans soldat de 2ème classe 238ème Régiment d’Infanterie
Mort pour la France le 27-09-1915 (à Glennes, commune de Braisnes, Aisne, France)
31-Félix GOULEFER
27 ans soldat de 2ème classe 127ème Régiment d’Infanterie, Médaille militaire - Blessé le 24/06/1918 par éclats d’obus, Mort pour la France le 07-07-1918 ( hôpital à Ognon, Oise, France)
Le 24 Juin à 7 heures, après une préparation d’artillerie de 5 minutes les 9ème et 11ème compagnies soutenues par la 3ème compagnie enlèvent l’ouvrage de "Djelfa" et font 180 prisonniers. Cette brillante opération locale qui surpris complètement l’ennemi attaqué trois heures après le lever du jour, fut lestement enlevée et valut au 3ème bataillon (Commandant Rouhier) une citation à l’Ordre de la 162me Division. Pertes du 26 juin:5 Blessés:10..
32-Louis Marcel GOULFERT
20 ans soldat de 2ème classe 2ème Régiment de Zouaves
Mort pour la France le 18-04-1917 (à Le Godat, Marne, France), faute d’orthographe dans le nom, il s’agit du frère de Felix GOULEFER
Pendant le mois de Mars 1917, l’ennemi, très affaibli par la bataille de La SOMME,avait exécuté un vaste repli entre ARRAS et LAON et avait abandonné une bande de terrain profonde en certains points de plus de 80 kilomètres. Le Général en Chef jugea le moment favorable pour lancer en CHAMPAGNE, avec les Armées MAZEL et MANGIN, une offensive d’ensemble. La 37ème Division fut affectée à l’Armée MAZEL et le 2ème Zouaves prenait position à l’Est du canal du GODAT, à quelques centaines de mètres au Nord de cette localité. Comme le 2ème Tirailleurs avait appuyé vers la droite, le Commandant MORIN engagea le 5ème Bataillon à la droite du 1er, le long du boyau du GODAT. Ses deux Compagnies de tête, magnifiquement entraînées par les Capitaines GRESLÉ et CADIOU, atteignaient bientôt, à hauteur du 1er Bataillon, l’une la Tranchée de LEMBERG, l’autre la lisière du bois en POTENCE où s’engage un terrible combat à la grenade. La liaison était perdue avec le 2ème Tirailleurs à droite ; à gauche, le 3ème Zouaves n’avait pas pu progresser. Les pertes étaient lourdes, le tir des mitrailleuses du Mont SPIN continuait, inexorable, l’artillerie allemande faisait rage. Les Zouaves progressent quand même à la grenade dans les boyaux des tranchées, mais ils doivent bientôt reconnaître que la partie est par trop inégale. Ils se cramponnent au terrain, repoussent avec la dernière énergie toutes les contre-attaques de l’ennemi, nettoient les abris souterrains de leurs derniers défenseurs et, sans perdre un pouce de terrain, organisent un nouveau secteur. Seuls, de l’ensemble de l’Armée, ils avaient réussi à progresser au prix de 23 Officiers et de 690 hommes. Ils avaient infligé à l’ennemi des pertes bien supérieures. Les beaux espoirs qu’ils avaient conçus n’avaient pas pu se réaliser, mais ils avaient au moins l’intime satisfaction d’avoir accompli vaillamment tout leur devoir.

33-Louis JAMES
34 ans Sergent 321ème Régiment d’Infanterie 20ème compagnie Croix de guerre avec étoile de bronze Blessé par balle le 20/09/1914 à Confrécourt, commune de Nouvron-Vingré (02) - Cité à l’ordre du régiment le 25/05/1917 : "Sous-officier d’élite, est tombé glorieusement le 5-05-1917 à la tête de sa demi-section qu’il entrainait à l’assaut des positions ennemies"
Mort pour la France le 05/05/1917 (au Chemin des Dames, Aisne - France), Cité à l’ordre du régiment, domicilié à St-Rémy-En-Rollat (cf article La Montagne)
34-François JOLET
42 ans soldat de 2ème classe 104ème Régiment d’Infanterie Territoriale
Mort pour la France le 25-09-1915 (à Auberive, Marne, France)
35-Antoine JOUVENÇON
44 ans soldat de 2ème classe 98ème régiment d’infanterie territoriale
Décédé(e) le 22-02-1916 (à Montluçon, Allier, France)
36-Jean-Baptiste LALLOT
21 ans soldat de 2ème classe 35ème Régiment d’Infanterie
Mort pour la France le 25-09-1915 (à la ferme des Wacques commune de Souain, Marne, France)
37-Charles LAPORTE
29 ans soldat de 2ème classe 24ème section de commis et ouvriers militaires d’administration
décédé le 13-04-1919 (à Saint-Rémy-En-Rollat, Allier ,France)
38-Alexis LAURENT
40 ans soldat de 2ème classe 98ème Régiment d’Infanterie Territoriale
Mort pour la France le 12-09-1916 (au Tunnel de Tavannes, Meuse, France)
39-Pierre LISTRA
25 ans marsouin de 2ème classe 5ème Régiment d’Infanterie Coloniale
Mort pour la France le 29-09-1915 (à Souain, Marne, France)
40-Gilbert LISTRAT
20 ans soldat de 2ème classe 63ème Régiment d’Infanterie, Médaille militaire, Mort pour la France le 31-10-1915 (à Duisans, Pas-de-Calais ; France)
41-André MALLET
20 ans soldat de 2ème classe 2ème Régiment de Zouaves
Mort pour la France le 04-11-1916 (à Dugny-sur-Meuse, secteur 83, Meuse, France)
42-Antoine MELIN
22 ans soldat de 2ème classe 121ème Régiment d’Infanterie
Mort pour la France le 06-09-1916 (au Bois Triangulaire, Somme, France)
43-Gilbert MICHEL
20 ans soldat de 2ème classe 53ème Régiment d’Infanterie
Mort Pour la France le 02-06-1916 (au Fort de Vaux, Meuse, France)
44-Henri MOULIN
21 ans soldat de 2ème classe 85ème Régiment d’Infanterie
Mort pour la France le 25-02-1916 (à Verdun, Meuse, France)
45-Léon Gilbert MOULIN
27 ans caporal 13ème Régiment d’Infanterie
Mort pour la France le 04-06-1916 (à Les Eparges, Meuse, France), Médaille Militaire, Croix de Guerre
46-Félix Georges PENAY
26 ans soldat de 2ème classe 98ème Régiment d’Infanterie
Mort pour la France le 08-12-1914 (à Beuvraignes, Somme, France), suite à un bombardement ennemi de très forte intensité, préparant soit une attaque de grande envergure, soit une retraite nocturne. Trois soldats tués, plusieurs blessés dont un officier.



François PENAY, frère de Félix Georges PENAY

(photos issues de la collection personnelle de Laurent DUMONT)
Georges PENAY

33 ans soldat de 2ème classe 121 Régiment d’Infanterie, Mort pour la France le 06/10/1914 (à Parvillers Somme, France) acte transcris à Marcenat (03), frère de Felix Georges PENAY MPLF et de François PENAY

47-Antoine POMMIER
grade encore inconnu
Campagne contre l’Allemagne du 10/03/1915 au 31/05/1916 au 300ème Régiment d’Infanterie Territoriale, puis au 12ème Régiment d’Infanterie Territoriale, détaché à Vendat (03) le 31/05/1916 (catégorie A), détaché à l’inspection des Forges de Lyon du 21/08/1916 au 10/12/1918
48-Antoine QUILLERET
42 ans 2ème cannonier 16ème régiment d’artillerie de campagne
Décédé le 08-05-1915 (à Clermont-Ferrand , Puy-de-Dôme, France)
49-Antoine RICHIER
29 ans caporal 358ème Régiment d’Infanterie
Mort Pour la France le 14-10-1918 (à Villers Daucourt, Meuse France), Intoxiqué le 13/08/1918 dans le secteur de Prosnes (51), blessé le 13/10/1918 à Grandham (08) - 3 citations, pas de lien direct avec St-Rémy sur sa fiche mémoire des hommes
50-Jean-Baptiste RICHIER
24 ans caporal 105ème Régiment d’Infanterie
Mort pour la France le 04-09-1916 (à Lihons, Somme, France)
51-Gilbert ROCHE
28 ans adjudant-chef 53ème Bataillon de Chasseurs Alpins
Mort pour la France le 2 février 1915 (au col du Silberloch, Haut-Rhin, France)
52-Louis Antoine ROSSIGNOL
32 ans aucune mention d’appartenance à un corps d’armée (décédé le 22-12-1919 à Saint-Rémy-En-Rollat, France)
53-Claude RAGON
20 ans soldat de 2ème classe 1er Régiment Mixte de Zouaves et Tirailleurs pas de lien direct avec St-Rémy jugement transcrit à St-Didier
Mort pour la France le 09-08-1918 (à Hangest-en-Santerre, Somme, France)
54-Louis SANCELME
21 ans soldat de 2ème classe 95ème Régiment d’Infanterie
Mort pour la France le 29-08-1914 (à Mattexey, Meurthe-et-Moselle, France)
55-Marcel SAUVESTRE
20 ans soldat de 2ème classe 118ème régiment d’artillerie
Mort pour la France le 16-04-1917 (à Bouy, Marne, France)
56-François SIMON
19 ans soldat de 2ème classe 27ème Régiment d’Infanterie
Mort pour la France le 01-08-1916 (à Verdun, Meuse, France)
57-Jacques SIMON
33 ans caporal 213ème Régiment d’Infanterie
Mort pour la France en captivité le 15-10-1917 (à Brambauer, Allemagne)
58-Xavier THE
35 ans soldat de 2ème classe 160ème Régiment d’Infanterie
Mort pour la France le 15-05-1919 (à Saint-Rémy-en-Rollat, Allier, France)

Seconde Guerre Mondiale

Jean-Louis CLAVEL
24 ans Sous-lieutenant Forces Françaises Combattantes réseau Gallia-Coty-Reims, Chevalier de la Légion d’Honneur, Médaille de la Résistance Française, Médaille de l’Internement pour faits de Résistance, Croix de Guerre avec étoile de vermeil citation à l’ordre du corps d’armée. Mort pour la France le 25-07-1944 (à Saint-Rémy-En-Rollat, Allier, France)
Vicomte Alain Marie DE RONSERAY
32 ans Sous-officier (grade encore inconnu) 21ème Régiment d’Infanterie Coloniale
Mort pour la France le 16-09-1944 (à Baume les Dames, Doubs, France)
Roger KESPY
35 ans
Commandant Mouvements Unifiés de la Résistance de l’Allier, Chevalier de la Légion d’Honneur, Médaille de la Résistance Française avec Rosette, Croix de Guerre, Médaille de l’Internement pour Faits de Résistance ,Mort pour la France le 25-07-1944 (à Saint-Rémy-En-Rollat, Allier, France)
Frédéric MARCUS
35 ans Ancien Légionnaire de la 13ème Demi Brigade de Marche de la Légion Etrangère, Sous-lieutenant Forces Françaises Combattantes réseau Goélette, Médaille de la Résistance Française, Croix du Combattant Volontaire de la Résistance Française, Médaille Commémorative 1939-1945, Mort pour la France le 25-07-1944 (à Saint-Rémy-En-Rollat, Allier, France)
Jean-François ROUDIER
fonction inconnue
Décédé le 16/03/1945 (à Hopfgarten Allemagne)
Antoine TAUREAU artilleur de seconde classe 55ème Régiment d’Artillerie Divisionnaire
26 ans Mort pour la France le 30-06-1940 des suites de ses blessures (à Vichy, France) faute d’orthographe dans son nom sur la fiche mémoire des hommes
Claude WEINBACH
38 ans Lieutenant Forces Françaises Combattantes réseau Goélette
Médaille de la Résistance Française, Croix de Guerre avec de étoile vermeil, citation à l’ordre du corps d’Armée. "Arrêté par la Milice le 24 mai 1944, livré à la Gestapo, affreusement torturé, a été massacré par les Allemands en retraite, dans la forêt de Marcenat (Allier) le 25 juillet 1944. Mort pour la France le 25-07-1944 (à Saint-Rémy-En-Rollat, Allier, France)

Guerre d’Indochine

Raymond GENDRE
26 ans Garde Républicain 1ère Légion de Marche de la Garde Républicaine, unité formée le 12/01/1947 à Horb-am-Neckar (Allemagne) pour être envoyée en Indochine. Elle devient la 1ère Légion de Marche de Garde Républicaine le 01/05/1949 pour constituer principalement l’encadrement de la garde républicaine cochinchinoise nouvellement formée, dissoute le 11/08/1954.
Mort pour la France le 28-01-1950 (à Can Tho (ex Cochinchine)Viet-Nam), Médaille Militaire, Croix de Guerre

inconnu
Auguste DEGOULANGE
/
Morts inhumés dans le cimetière qui ne figurent pas sur le Monument

Guerre de 1870

Pierre ALLAIRE
/
Gilbert BURLAUD
/

Première Guerre Mondiale

59-Gustave BACHOLIER
21 ans soldat de 2ème classe 95ème Régiment d’Infanterie
Mort pour la France le 25-02-1916 (à Douaumont, Meuse, France), aucun lien direct avec St-Rémy, mention sur la plaque commémorative de l’Eglise
60-Joseph HEBRARD
40 ans Gendarme à pied 13ème Légion de Gendarmerie
Mort pour la France le 25-07-1918, (à Salonique, Grèce), né à Saint-Rémy-En-Rollat
61-Antoine VICHY
20 ans soldat de 2ème classe 151ème régiment d’infanterie
Décédé le 08-01-1919 (à Saint-Rémy-en-Rollat, Allier, France)

sources : Service Historique de la Défense, Ministère des Armées, Archives Nationales, ONAC-VG Allier, Archives Départementales de l’Allier, Mémorialgenweb, état civil commune de Saint-Rémy-En-Rollat, JMO et historiques des différentes unités


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